Bouygues annonce avoir mené des négociations avec Engie à propos de la vente de son entité qui rassemble les activités de prestations techniques. À la suite des négociations, il confirme avoir acquis Equans pour un montant de 6,7 milliards d’euros.
Bouygues s’est offert Equans, la filiale d’Engie
Outre Bouygues, l’entité de BTP Eiffage avait, elle aussi, déposé une proposition engageante. Le fonds américain Bain Capital, partenaire du financier français Marc Ladreit de Lacharrière, le PDG de la holding diversifiée Fimalac a, lui aussi, effectué une offre.
L’objectif d’Engie était de vendre Equans à plus de 6 milliards d’euros. Mais il obtient finalement 6,7 milliards d’euros à la suite d’une valorisation à 7,1 milliards qu’il a annoncée la veille.
Bouygues était celui qui a proposé la meilleure offre au regard des conditions retenues par Engie sur le plan financier. Il devient donc le propriétaire d’Engie. Il s’agit d’une entité créée dans le but d’une scission des activités de prestations techniques de la grande énergie.
Equans rassemble les activités d’électricité, de mécanique, du numérique, de ventilation et de chauffage, de climatisation, des services généraux et bien d’autres. Il produit un important chiffre d’affaires annuel estimé à 12 milliards d’euros. Il emploie environ 74 mille personnes dans le monde entier, dont 27 milles, en France.
Les projets de Bouygues après l’acquisition de Equans
Avec l’acquisition d’Equans, Bouygues pense franchir la barre des 200 mille salariés. Une fois en possession de la filiale d’Engie, il souhaite l’intégrer dans les activités de prestation énergétique, cela sera sa première mission.
Les syndicats ont par ailleurs exprimé leur angoisse de doublons. La CGT soutient que ceux-ci peuvent toucher une centaine d’entreprises en France et plus de 1.800 de salariés. Des chiffres infirmés par Bouygues. Car l’acquéreur a promis de ne mettre en place aucune démarche de départ en France durant cinq ans et la création de 10 mille emplois.