Les assurtechs sont des startups d’assurances qui profitent du développement technologique pour proposer des services d’assurances innovants. Ces dernières ont multiplié les levées de fonds ces dernières années, preuve de leur volonté de s’imposer sur un marché très concurrentiel qu’est celui des assurances. Néanmoins, ce parcours n’est pas de tout repos !

Pourquoi les assurtechs peinent-elles à percer ?

Parmi les plus grandes difficultés que rencontrent les assurtechs, nous pouvons citer :

  • Un terrain (assurances) non-préparé encore à être en phase avec toutes les innovations technologiques (exemple : intelligence artificielle).
  • La non-capacité des entreprises d’assurances traditionnelles à moderniser leurs modes de gestion
  • La non-compatibilité de la culture des nouvelles startups avec celle des acteurs traditionnels du secteur.

Ces problématiques ont été relevées par plusieurs PDG d’assurtechs. Ils ont notamment dit que leur structures souffrent  « d’un dialogue compliqué, des visions archaïques, des relations complexes, des demandes surdimensionnées, la nécessité de travailler autrement, la nécessité d’aligner les modes de fonctionnement, la nécessité du secteur d’accepter et d’intégrer un changement culturel et un choc technologique, mais aussi la nécessité que les acteurs du secteur de l’assurance travaillent avec les startups pour des objectifs commerciaux plutôt que pour se donner une bonne image ».

Quelles sont les solutions ?

De l’avis d’actudata, les assurtechs n’ont pas à rougir des grandes ambitions qu’elles nourrissent et des nouveaux moyens technologiques et de management qu’ils entendent appliquer au secteur des assurances. Selon ce célèbre cabinet, c’est aux acteurs traditionnels de ce domaine de prendre conscience des enjeux numériques de notre société. C’est à eux de suivre le rythme de la digitalisation initié par les nouvelles startups d’assurance.

Aujourd’hui, ce sont plus de 4 milliards de personnes qui se connectent sur internet selon le dernier rapport de We Are Digital. Donc la digitalisation du domaine des assurances est inévitable et les assurtechs ont raison d’insister sur ce point bien précis.