Une annonce fracassante a récemment fait sensation dans le monde de l’assurance maladie. En effet, il s’est avéré que certaines personnes ont pu se connecter au service Amelipro, et cela, sans autorisation. Cette cyberattaque leur a permis d’accéder à des données administratives de plus de 510 000 citoyens français, tous assurés.

Amelipro victime de cyberattaque

Les cybercriminelles ont récemment développé de l’intérêt pour le domaine de la santé. Cet intérêt s’est réaffirmé par le piratage du service Amelipro. L’annonce a été faite par l’assurance maladie via un communiqué dans lequel elle affirme avoir fait la détection de fuite de données dans le système. Les victimes se compteraient à plus de 510 000 assurés.

Du constat fait, uniquement les données administratives de ces citoyens français ont fuité. An nombre des données fuitées, recensez donc :

  •         Les noms, prénoms, dates de naissance, sexes ;
  •         les déclarations des médecins traitants ainsi que leur nom ;
  •         les numéros de sécurité sociale.

Cependant, l’assurance maladie affirme que les coordonnées de contacts (mail, adresse, téléphone) ainsi les coordonnées bancaires n’ont pas fuité. Cela n’empêche donc pas de redoubler de vigilance pour éviter à l’avenir des piratages plus colossaux.

Alerte donnée à la CNIL

Les hackers sachant leur mission difficile se sont servis de certains comptes d’agents de santé pour la mener à bien. En effet, les hackers se sont en amont procuré près de 19 comptes d’agents de santé. Ces comptes d’agents de santé leur ont permis d’avoir accès au service « infopatient » où sont stockées les données administratives des patients.

Par ailleurs, l’assurance maladie affirme avoir alerté la CNIL sur la fuite des données et avoir porté auprès de cette dernière une plainte de nature pénale. De plus, afin de ne pas créer un vent de panique auprès des victimes, ces dernières seront informées individuellement. Outre cela, ils seront également prévenus contre les risques de chantages dont ils seront probablement victimes.