Âgé de 88 ans, Bernard a reçu un email de son assureur Generali. Cet email l’invitait notamment à prendre contact avec la compagnie afin de récupérer le fruit d’un contrat d’assurance, concernant son épouse décédée depuis douze ans.

De quoi parle-t-on exactement ?

Bernard, un veuf âgé de 88 ans, a été choqué de recevoir un mail de condoléances 12 ans après la mort de sa femme. L’assureur Generali lui a demandé de prendre contact pour récupérer le capital d’un contrat d’assurance. Malgré avoir envoyé les documents requis, Bernard et sa fille Véronique continuent de recevoir le même mail de condoléances sans pouvoir récupérer le capital de plus de 56 000 euros. Véronique a déclaré que cela a réveillé de mauvais souvenirs. Au micro de RMC, elle a indiqué notamment : « Recevoir des condoléances 12 ans après, on a été quelque peu surpris, estomaqués et limite choqués. Cela nous rappelle de mauvais souvenirs, ce n’est pas très sympa ».

Aujourd’hui, Bernard et Véronique continuent de recevoir l’email de condoléances de Generali, sans pour autant pouvoir récupérer le capital dont la valeur est estimée à plus de 56 000 euros.

A quel niveau se situe le blocage ?

Generali assure avoir contacté Bernard par courrier depuis 2010, mais celui-ci persiste toujours à dire qu’il n’a jamais rien reçu. On conviendra tous que les mails de condoléances, envoyés automatiquement tous les mois jusqu’à ce que le dossier soit complet, étaient malvenus 12 ans plus tard. Le dossier de Bernard était incomplet en raison d’un manque d’un formulaire simple, la déclaration de succession, qui devait être remplie par le notaire de la famille. Grâce à l’initiative de « RMC s’engage pour vous », Generali a formulé son engagement vis-à-vis de Bernard et Véronique afin que leur dossier soit traité en priorité. Dans un délai de 30 jours, ils recevront sans aucun doute le capital de 56 000 euros.