Selon plusieurs sources concordantes, la réorganisation de la gouvernance de la mutuelle d’assurance spécialisée dans la couverture de l’enseignement privé, des institutions religieuses, de l’humanitaire et du caritatif est pour bientôt. Une information qui peut être légitimée par les aménagements au sein de la direction de la Mutuelle Saint-Christophe entamés depuis le 1er juillet.
Des aménagements dans les rangs de la direction
Le directeur général adjoint de la mutuelle, Patrick Guezais, aurait quitté son poste, tout en occupant un rôle de conseiller de la directrice générale Sabine de Lalun. C’est en tout cas ce que rapportent plusieurs sources dans la presse spécialisée. Celle-ci fait également état d’autres mouvements au sein de la direction de la Mutuelle Saint-Christophe, notamment la promotion d’Artus Pironneau, jusqu’ici directeur commercial IARD, au poste de directeur commercial de Saint-Christophe Prévoyance (SCP), une filiale détenue à 100% par la mutuelle, spécialisée en santé et prévoyance collective.
Jeune cadre de 41 ans, Artus Pironneau a rejoint la Mutuelle Saint-Christophe en 2020. Il a fait l’essentiel de sa carrière dans le courtage, notamment chez SPVie Assurances – avis aux amateurs -, le groupe de courtage qu’il a rejoint en septembre 2014 en tant que directeur associé IARD et assurance de personnes. Au préalable, ce diplômé d’économie à Panthéon-Assas et d’assurance à Dauphine (master) a débuté sa carrière chez Gras Savoye, au département banque et services financiers, avant de rejoindre Partner Re où il a occupé le poste de souscripteur.
La mutuelle de l’économie sociale et solidaire
La mutuelle Saint-Christophe a été créée en 1962. En 2020, la compagnie réassurée par Axa a réalisé un chiffre d’affaires de près de 158 millions d’euros (102,7 M€ en mutuelle d’assurance et 55,1 M€ en assurance de personnes). A l’origine, la mutuelle était surtout positionnée sur la couverture assurance des institutions religieuses catholiques et chrétiennes. Elle s’est diversifiée au fil des années pour inclure l’enseignement privé, les associations humanitaires et caritatives, mais aussi le secteur sanitaire et social privé à but non lucratif.